
En Guayaquil me acordé de Max Berrú del Inti-Illimani. En los años 70 se vino de Ecuador a Chile para estudiar e integró el grupo que lo llevaría al exilio en Italia. Max era amigo de mi padre. Había descubierto un pueblo en Sardeña donde nos juntábamos los veranos para pasar las vacaciones. Recuerdo las historias que nos contaba de su infancia en Ecuador. Fueron mis primeras experiencias de realismo mágico Latinoamericano. Nos hablaba de sus abuelos, de la iglesia del pueblo donde nació, de los paisajes.
À Guayaquil, je me suis souvenu de Max Berrú du goupe Inti- Illimani. Dans les années 70, il était venu de l’Équateur au Chili pour étudier et avait integré le groupe de musiciens-chanteurs. Puis, en 1973, l’exil, le départ forcé vers Italie. Max était un ami de mon père. Il avait découvert un village au bord de la mer en Sardaigne où nous nous retrouvions les étés pour passer nos vacances. Je me souviens des histoires qu’il nous racontait sur son enfance en Équateur. Ce furent mes premières expériences du réalisme magique latino-américain. Il nous parlait de ses grands-parents, de l’église du village où il était né, des paysages…



Al día siguiente caminando al azar por la ciudad vi un taller de soldadura que decía en su fachada El Coquimbano. Nunca había estado en Coquimbo. Me acerqué y conocí al Coquimbano, un chileno que había hecho su vida en Guayaquil. Pasé toda la estadía que me quedaba con él. Circulamos en su camioneta por la ciudad. Me fue contando su vida, tenía 3 familias con 3 mujeres distintas y con hijas e hijos en cada una. Todos los días iba a visitar a una de ella, les llevaba víveres, almorzaba, cenaba o tomaba desayuno con ellos. Era muy raro todo y muy natural a la vez.
¿Qué será del Coquimbano hoy, 27 años después?
Le lendemain, en déambulant au hasard dans la ville, j’ai découvert un atelier de soudure appelé El Coquimbano. Je n’étais jamais allé à Coquimbo. Je me suis approché et j’ai rencontré le Coquimbano, un Chilien qui avait mené sa vie à Guayaquil. J’ai partagé tout mon séjour avec lui. Nous avons parcouru la ville dans sa camionnette. Il m’a raconté sa vie, il avait 3 familles avec 3 femmes différentes, dans 3 maisons avec des enfants dans chacune d’entre elles. Chaque jour, il rendait visite à l’une d’entre elles, leur apportait des courses, déjeunait, dînait ou prenait un petit-déjeuner avec eux. Tout cela était si étrange et très naturel à la fois.
Je me demande ce qu’est devenu le Coquimbano 27 ans après ?








